Quels sont les éléments constitutifs du domicile volontaire ?
Plan de l'article
- Quel est l’état de santé d’urgence (SUS) ?
- Quelles sont les options de voyage possibles ?
- Comment puis-je justifier mon voyage ?
- Quelles sont les raisons de la verbalisation lorsque je voyage ?
- Quels agents peuvent me verbaliser ?
- Combien coûte l’amende ?
- Que se passe-t-il si je reviens à la verbalisation ?
- Combien de temps puis-je payer ou contester l’amende forfaitaire ?
- Quels sont les motifs qui peuvent être utilisés pour contester ma contravention ?
- Les raisons de la demande ou de la réclamation fondée sur l’irrégularité des avis d’infraction
- Les raisons de la demande ou de la réclamation fondées sur la violation du principe de légalité
- Les raisons de la demande ou de la réclamation sur la base de la force majeure
- Les motifs de la requête ou de la revendication fondés sur une erreur de droit
- Quels tests peut-on fournir pour soutenir mon défi de ticket ?
- Quelles mesures peut-on prendre pour répondre à ma demande ou à ma plainte ?
- Comment puis-je écrire un défi ?
Quel est l’état de santé d’urgence (SUS) ?
La loi n° 2020-290 du 23 mars 2020, relative à l’urgence pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, insérée dans le Code de la santé publique, précise que les pouvoirs spéciaux de l’état d’urgence sanitaire peuvent être déclenchés « en cas de catastrophe sanitaire qui met en danger, par sa nature et sa gravité, la santé de la population ». (article L.3131-12 sur la santé publique).
Conformément à l’article L.3131-15 du Code de la santé publique, le Premier ministre peut, par décret réglementaire, « dans le seul but d’assurer la santé publique », adopter diverses mesures limitant la liberté, telles que :
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- restreindre ou interdire la circulation de personnes et de véhicules à certains endroits et à certains moments ;
- Interdire aux gens de quitter leur domicile, tant que les voyages sont strictement essentiels pour besoins familiaux ou sanitaires
- Limiter ou interdire les rassemblements sur la route publique et les réunions de quelque nature que ce soit.
Ces mesures prescrites doivent être strictement proportionnées aux risques pour la santé et adaptées aux circonstances du moment et du lieu. Il sera mis fin sans délai lorsqu’ils ne seront plus nécessaires.
Quelles sont les options de voyage possibles ?
L’article 4 du décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, fixant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19 dans le contexte de l’état d’urgence sanitaire, dispose : « La circulation des personnes hors de chez elles est interdite, sauf pour les raisons suivantes pour éviter n’importe quel groupe de personnes :
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1) Mouvements entre le domicile et le lieu de la pratique d’une activité professionnelle ou d’un établissement d’enseignement ou de formation, les voyages professionnels qui ne peuvent pas être reportés, les voyages pour un concours ou un examen ;
2) Les voyages pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, les achats de produits de première nécessité dans les établissements dont les activités sont encore autorisées, le retrait des commandes et la livraison à domicile ; 3) Consultations, examens et soins qui ne peuvent être sécurisés à distance et achat de médicaments ; 4) Voyager pour des raisons familiales impérieuses, l’aide aux personnes vulnérables et précaires ou pour prendre soin d’enfants ; |
5) Déplacement de personnes handicapées et accompagnement ;
6) Courte distance, dans un délai d’une heure par jour et dans un rayon maximum d’un kilomètre autour de la maison, liée à l’activité physique individuelle, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et la proximité avec d’autres personnes, ou la marche avec les seules personnes regroupées dans le même ménage ou avec les besoins des animaux domestiques ; 7) citation à comparaître à comparaître judiciaire ou administrative et utiliser une fonction publique ; 8) Participation à des missions d’intérêt général à la demande de l’autorité administrative ; 9) voyage pour aller chercher des enfants à l’école et à l’occasion de leurs activités parascolaires. |
Comment puis-je justifier mon voyage ?
Ceux qui souhaitent bénéficier de l’une de ces exceptions doivent porter, lorsqu’ils voyagent hors de leur domicile, un document leur permettant de justifier que le mouvement en question relève de l’une de ces exceptions.
L’exemption des certificats de voyage, qu’ils soient professionnels ou personnels, peut :
- Impression ;
- Remplissez le format numérique sur un smartphone, uniquement pour les exceptions de voyage, à l’exception du certificat réservé exclusivement aux voyages d’affaires ;
- Soyez écrit à la main sur du papier gratuit.
Le certificat doit être nominatif et à usage unique. Ainsi, selon le site web FAQ du ministère de l’Intérieur, la version papier doit être remplie d’un stylo à encre indélébile.
D’autre part, il est possible d’indiquer plusieurs raisons dans le même certificat afin de limiter les sorties, bien qu’il ait été prouvé dans la pratique que des verbalisations ont été prises sur cette base.
Soyez prudent ! Le formalisme de certification n’est réglementé par aucun, son évaluation est exposée à un risque d’arbitraire de la part des forces de l’ordre qui pourrait conduire à une verbalisation injustifiée (voir ci-dessous : Comment contester ma contravention ?).
Quelles sont les raisons de la verbalisation lorsque je voyage ?
Seulement trois hypothèses de verbalisation :
- Ne certifiez pas ou, la pratique l’a montré, s’il ne peut pas prouver que c’est vraiment la personne qui a signé ;
- Le formalisme du certificat non rempli (date, heure, éléments d’état matrimonial et de domicile et raisons) ;
- Un voyage qui n’est pas inclus dans la liste exhaustive des exceptions ou qui est considéré comme tel (exemples de cas acceptés mais non inclus dans le certificat : aller chez un concessionnaire pour récupérer de l’argent ou aller jeter la poubelle au bout de la rue relève des voyages « essentiels »), selon le ministère).
Soyez prudent ! La pratique montre que les autorités chargées de l’application de la loi sont très flexibles pour évaluer les raisons du déplacement et la validité de la certification. La régularité de certains billets pourrait également être mise en doute (voir ci-dessous : Comment contester mon billet ?).
Quels agents peuvent me verbaliser ?
Les agents de verbalisation sont : la police nationale et la gendarmerie (OPJ, APJ, APJD), la police municipale, les gardes de terrain, les officiers de la ville de Paris chargés d’un service de police, les contrôleurs de la préfecture de la police qui exercent leurs fonctions dans la spécialité des autoroutes publiques et les superviseurs de Paris.
Combien coûte l’amende ?
Aux termes de l’article 3136-1 du Code de santé publique, la violation des interdictions ou des obligations imposées dans le cadre d’une urgence sanitaire est passible d’une amende pour infractions de quatrième classe.
Cette infraction fait l’objet de la procédure d’amende forfaitaire.
Le montant de l’amende forfaitaire est fixé à 135€ pour les billets de 4e classe.
Le montant de l’amende forfaitaire majorée est fixé à 375€ pour les billets de 4e classe.
Que se passe-t-il si je reviens à la verbalisation ?
Conformément à l’article L.3136-1 du Code de la santé publique, si la violation des interdictions ou des obligations imposées dans le cadre d’une urgence sanitaire est de nouveau constatée dans les 15 jours, l’amende forfaitaire est celle prévue pour les infractions de la cinquième classe.
Le montant de l’amende forfaitaire est fixé à 200€ pour les billets de cinquième classe.
Le montant de l’amende forfaitaire majorée est fixé à 450€ pour les billets de cinquième classe.
Le paiement du timbre fin ne s’applique pas aux billets de classe 5 .
Soyez prudent ! Si elle a été verbalisée plus de trois fois dans les 30 jours, l’infraction devient un crime et est passible de six mois de prison et d’une amende de 3 750 euros, ainsi que de la peine supplémentaires pour travaux d’intérêt général et la peine supplémentaire de suspension du permis pour une période ne dépassant pas trois ans de conduite lorsque le crime a été commis à l’aide d’un véhicule. Ensuite, nous vous conseillons de recevoir l’aide d’un avocat pour préparer le meilleur de votre défense, peut être examiné plus en détail ci-dessous.
Depuis le décret du 14 avril 2020 modifiant le décret du 13 octobre 2004 établissant le système de contrôle automatisé, vos données personnelles collectées par l’agent d’exécution sont enregistrées à l’aide d’appareils électroniques dans le cadre de la constatation d’infractions soumises à une procédure d’amende forfaitaire et stockées. dans un fichier automatisé.
Cette banque vous permettra de vérifier si vous avez déjà fait l’objet d’une verbalisation et de compter le nombre d’amendes forfaitaires imposées contre vous, en vous rappelant qu’au-delà de trois verbalisations dans un délai d’un mois, il peut être poursuivi devant le tribunal correctionnel.
Démarquons-nous ! La publication tardive du décret du 14 avril 2020 soulève la question de la légalité des verbalisations précédentes.
Vos données seront conservées jusqu’à cinq ans, mais vous aurez la possibilité de demander au procureur du territoire d’ordonner la suppression des données vous concernant lorsque la procédure vous concernant aura abouti à une décision de libération finale.
Combien de temps puis-je payer ou contester l’amende forfaitaire ?
L’énoncé suivant concerne exclusivement la procédure d’amende forfaitaire.
Le contrevenant peut liquider l’amende ou déposer une demande d’exemption (réclamation) auprès du fonctionnaire du bureau du procureur territorialement compétent en ce qui concerne le lieu de l’infraction dans les 45 jours ; sinon, le Trésor Le public augmentera automatiquement l’amende forfaitaire.
Le délai est compté sur des jours clairs (c’est-à-dire à partir du lendemain de la fin du crime). Lorsque l’avis d’infraction est envoyé par la poste, le délai de 45 jours sera comptabilisé à compter de la date d’envoi de l’avis.
La récupération de l’amende peut être effectuée :
- Directement entre les mains de l’agent d’exécution, à condition que l’agent ait un carnet de déblocage de souche de billets, le paiement entraînera l’émission d’une expédition de cette souche ou lorsqu’elle est équipée d’un dispositif permettant d’émettre une libération dématérialisée ;
- Au bureau du Procureur de la juridiction du lieu du crime à l’adresse suivante : CS 41101 — 35911 RENNES Cedex 9 ;
- Sur le site Web de l’Agence nationale pour le traitement automatisé du crime (Antai).
En l’absence de paiement de l’amende ou de la demande faite au cours de cette période, le l’amende forfaitaire est augmentée en tant que droit et le fonctionnaire du Procureur général délivre un document exécutoire permettant au Trésor de recouvrer le montant de l’amende. Si le paiement volontaire de l’amende fixe augmente dans le mois suivant la date d’émission, le montant des sommes dues sera réduit de 20 %.
Soyez prudent ! Le paiement de l’amende ne permet plus de contester l’avis de contravention ou l’amende forfaitaire accrue. En fait, tout paiement est un accusé de réception des faits allégués.
D’autre part, il est important de savoir que si vous contestez l’avis d’infraction ou l’augmentation de l’amende comme l’exige la loi, l’agent de la Couronne doit rejeter l’infraction ou renvoyer son dossier devant le tribunal de police afin qu’il puisse expliquer les raisons de sa réponse. Il n’a en aucun cas le pouvoir de rejeter purement et simplement. réclamation (à moins qu’elle ne soit irrecevable parce qu’elle est faite hors du temps, par exemple, ou sans envoi de l’avis initial, ou sans raison).
Lorsque l’amende forfaitaire a été augmentée, vous disposez de 30 jours à compter de la date d’envoi de l’avis pour déposer une plainte auprès du bureau du procureur du tribunal de police sur les lieux du crime.
Pour plus d’informations ! Conformément à l’article 530 du Code de procédure pénale, la période de réclamation reste ouverte pendant trois ans (délai de prescription légale), à condition qu’il n’y ait aucune preuve qu’elle ait été au courant de l’augmentation de l’amende forfaitaire. Il convient de noter que la plupart des amendes forfaitaires augmentées ne sont pas envoyées par courrier certifié. Par conséquent, aucune preuve de l’envoi de l’amende ne peut être fournie. Mais il est extrêmement difficile de contester une contravention, donc si le titre est appliqué exécutoire (saisie de salaire, compte bancaire, etc.), en l’absence de paiement ou de litige dans le délai imparti, vous serez sûrement en mesure de déposer un litige, mais il sera encore plus compliqué d’obtenir une victoire puisque l’avis a été émis à la bonne adresse, mais que vous dites n’avoir reçu ni le Notez ni l’amende générale.
Soyez prudent ! La demande d’exemption ou de réclamation doit être accompagnée de l’avis initial de contravention ou de l’augmentation de l’amende forfaitaire et envoyée par courrier certifié avec demande de notification de réception, à moins que vous ne décidiez de déposer votre réclamation sur le site Web d’Antai.
Focus : difficultés financières et paiement du billet
L’article 530-4 du Code dispose que « lorsque la personne qui a fait l’objet d’une amende forfaitaire augmentée ne remet pas en question la réalité de l’infraction mais demande, en raison de difficultés financières, de délais de paiement ou de livraison gratuite, elle enverra la demande motivée non pas au bureau du procureur, mais au public comptable compétent. Dans ce cas, l’article 529-10 ne s’applique pas. S’il estime que la demande est justifiée, le comptable public compétent peut accorder des délais ou prendre la décision d’accorder une remise partielle ou totale gratuite, si nécessaire, en appliquant une réduction de 20 % des montants dus conformément à l’article 707-4. » |
Quels sont les motifs qui peuvent être utilisés pour contester ma contravention ?
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Les raisons de la demande ou de la réclamation fondée sur l’irrégularité des avis d’infraction
Les règles régissant la forme des infractions sont promulguées par les articles 429 et 529-2 du Code de procédure pénale et les articles A 37 et A 37-1. du Code de procédure pénale.
Conformément aux articles A37 et A 37-1 du Code de procédure pénale, afin d’identifier les infractions soumises à la procédure d’amende forfaitaire si elles ne sont pas immédiatement payées à l’agent d’exécution, ce dernier utilise des formulaires dont les caractéristiques sont les suivantes :
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La carte de paiement et l’avis de billet sont destinés au délinquant.
Le troisième élément retenu par l’officier de balance est la notification de contravention. L’accès au rapport n’est possible qu’au stade de la procédure devant le tribunal de police. En fait, lorsqu’il est cité devant le tribunal de police, il est possible d’accéder aux documents de procédure, y compris l’obtention de la notification de l’infraction, de la notification de l’infraction simplement en avisant le délinquant de la commission de l’infraction de première à 4e classe.
NB : Il convient de rappeler, cependant, d’être très attentif à la rapidité du défi lorsque nous savons que l’amende de 4e classe peut être fixée jusqu’à 750 euros devant le tribunal de police avec les droits procéduraux fixes de 31 EUR.
Conformément à l’article 429 du Code de procédure pénale, un rapport n’a de valeur probante que s’il est légal sous sa forme, si l’auteur a agi dans l’exercice de ses fonctions et a fait rapport sur une question relevant de sa juridiction ce qu’il a vu, entendu ou personnellement observés.
Il existe des anomalies que les tribunaux décriront comme une simple erreur matérielle et qui n’entraîneront pas la nullité de la procédure, contrairement à des anomalies plus importantes qui invalideront les actes par défaut sous leur forme.
Par conséquent, une irrégularité de la Loi peut constituer une allégation qui doit être soulevée avant toute défense sur le fond afin d’obtenir la nullité de ce dernier.
À cet égard, et à titre d’exemple, le numéro d’enregistrement de l’agent doit être inclus dans le procès-verbal, la date et l’heure de la commission de l’infraction et le numéro d’enregistrement de l’agent, mais aussi dans sa signature (Cass Crim 6 mars 2013).
Vous pouvez ensuite développer des supports d’arrière-plan.
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Les raisons de la demande ou de la réclamation fondées sur la violation du principe de légalité
En particulier, le principe de légalité pénale signifie qu’il ne peut pas être poursuivi ou condamné si la loi sur laquelle le crime est fondé n’est pas suffisamment clair et précis en ce qui concerne ses éléments constitutifs et la sanction applicable.
Ce principe est inscrit dans plusieurs textes nationaux et internationaux :
- Déclaration sur les droits de l’homme et des citoyens (art. 8) ;
- Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (7) ;
- Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (article 49) ;
- Pacte international relatif aux droits civils et politiques (art. 15) ;
- Code pénal (111-3)
Ce principe a une valeur constitutionnelle. Le Conseil constitutionnel a estimé que « le législateur doit définir les crimes en termes suffisamment clairs et précis pour exclure l’arbitraire » (No. 80 à 127 décembre DC 20 janvier 1981, Sécurité et liberté).
Compte tenu de ce principe, il est possible de contester certaines verbalisations pour lesquelles l’évaluation de l’agent de la conformité serait fondée sur l’imprécision et le manque de clarté dans les règles entourant le certificat de déplacement désobligeant.
En fait, et par exemple, ce qu’il faut comprendre par :
- Vous magasinez pour le premier besoin ?
- Un voyage d’affaires qui ne peut pas être reporté ?
- Un motif familial convaincant ou la notion d’aide à une personne vulnérable ?
Le décret du 29 octobre 2020 est plus précis que celui du 23 mars 2020, mais à certains moments. Il est toujours ambigu de sorte qu’il est possible de soulever l’inconstitutionnalité ou le manque de conventionnalité du texte, en raison de la violation du principe de légalité. Par conséquent, étant donné qu’il corrobore le crime, le tribunal aura la possibilité de prononcer sa libération.
À cet égard, dans le cas d’une infraction policière, la Cour de cassation, par arrêt du 1er février 1990, a annulé explicitement la décision attaquée au motif que le texte prétendument enfreint, l’article L.362-1 du Code des communes ne contenait aucune criminalité en termes clairs et précis et, par conséquent, aucune sanction n’aurait dû être prononcée contre le défendeur. (Cass.Crim. 1er février 1990, Bull.Crim. No 56 ; et le 1er décembre 1990, Bull.Crim. No 432, concernant l’exercice de l’action civile)
Il présentera son cas dans la partie jointe à la notification à l’officier et ensuite, s’il est convoqué devant le tribunal de police, il soulèvera également l’illégalité du décret du 23 mars 2020 dès le début de son procès (en appel à son nom) demandant au juge de statuer sur la violation par décret principe de légalité, grâce aux pouvoirs du juge pénal tels que définis à l’article 111-5 du Code pénal.
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Les raisons de la demande ou de la réclamation sur la base de la force majeure
En vertu de l’article 121-3 du Code pénal, « il n’y a pas de contravention en cas de force majeure ».
La force majeure est définie comme une contrainte sur le corps ou l’esprit de l’agent et qui, en supprimant toute liberté de choix, empêche le fonctionnaire de s’acquitter de ses fonctions ou l’oblige à commettre un acte illégal.
La force majeure doit comporter deux critères :
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En principe, la force majeure ne peut résulter que d’un événement au-delà de la volonté humaine que l’accusé ne pouvait prévoir ou cauTIONNER, d’un événement imprévisible et insurmontable qui l’a empêché de se conformer à la loi.
La force majeure élimine leur responsabilité pénale.
Par exemple, si vous êtes sans abri et donc sans abri, vous ne pouvez pas respecter objectivement les obligations de confinement, de sorte que la force majeure pour échapper à la condamnation risque d’augmenter.
Pour plus d’informations ! La Cellule interministérielle de crise Covid-19, dans une note datée du 31 mars 2020, a chargé les responsables qui ont indiqué la présence de sans-abri sur les voies publiques, de ne pas procéder à une verbalisation, car l’obligation de confinement des ménages ne peut pas s’appliquer à ces personnes.
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Les motifs de la requête ou de la revendication fondés sur une erreur de droit
Selon l’article 122-3 du Code pénal, « Une personne qui justifie de croire, en raison d’une erreur dans le droit qu’elle n’a pas pu contourner, n’est pas pénalement responsable de pouvoir accomplir l’acte ».
Une erreur de droit invincible est définie comme celle commise par une personne qui ne peut pas l’éviter malgré la recherche d’informations.
L’erreur de droit doit être légitime .
L’erreur à droite doit être invincible . En d’autres termes, le défendeur doit justifier qu’il n’a pas pu éviter son erreur.
À titre d’exemple, vous avez pris en compte les réponses du ministère de l’Intérieur dans la FAQ, cette réponse vous a induit en erreur car, au cours d’une vérification, la police vous a rendu verbal.
Pour plus d’informations ! Dans la pratique, le tribunal conserve rarement l’erreur de droit, car il suffirait de se fonder sur une violation du principe de légalité pour se défendre, rend son invocation accessoire. De plus, avant que votre entreprise ne soit jugée par un tribunal, vous devez essayer d’invoquer votre bonne foi dans votre réclamation et de demander la clémence auprès de l’agent de la Couronne.
Quels tests peut-on fournir pour soutenir mon défi de ticket ?
Le principe de la liberté de preuve en droit pénal constitue une exception en ce qui concerne la contravention lorsque la contravention est remise en question devant le tribunal de police.
Si vous pouvez fournir des preuves de quelque nature que ce soit dans le cadre de votre demande d’exemption ou de réclamation à l’appui de vos allégations concernant une contravention, il n’en va pas de même si, en cas de retrait de votre demande de réclamation par l’agent de la Couronne, vous demandez que votre contestation soit approuvée devant un juge.
À cet égard, il convient de garder à l’esprit que le ministère public ne peut pas refuser de soumettre son dossier au juge, toujours que les conditions d’admissibilité de la contestation sont remplies (motifs de la requête accompagnés d’une notification d’infraction). Pour ce faire, il convient de le demander par lettre certifiée avec accusé de réception pour retirer votre réclamation. Dans le contexte de cette contestation, il sera nécessaire de demander comme question principale la classification incontinue ou la clémence du bureau du procureur et, alternativement, sa comparution devant le tribunal de police.
Dans le cadre de l’enquête sur leur contestation devant le tribunal de police, l’article 537 du Code de procédure pénale prévoit que « les infractions doivent être prouvées dans les minutes ou les rapports ou par des témoins en l’absence de rapports ou de rapports ou de rapports ou de soutien. Sauf disposition contraire de la loi, dossiers ou rapports délivrés par des agents de police Les officiers de police adjoints de la police judiciaire et judiciaire ou les fonctionnaires responsables de certaines fonctions de la police judiciaire à qui la loi a accordé le pouvoir de déterminer les infractions, elles sont authentiques jusqu’à preuve contraire. Les preuves du contraire ne peuvent être rapportées que par écrit ou par des témoins. »
Ainsi, conformément à l’article 537 du Code de procédure pénale, les registres des conclusions émises en cas de contravention sont valables jusqu’à preuve contraire . Si la règle prévue au paragraphe 2 de l’article 537 du Code de procédure pénale perturbe, elle ignore les principes essentiels de la procédure pénale, tels que la présomption d’innocence, la liberté de preuve, le respect des contradictoires ou la nécessité d’une condamnation intime.
Les seuls moyens autorisés par la loi pour prouver le contraire sont l’écrit ou le témoignage.
Soyez prudent ! Vous avez le droit de vous battre dans ces minutes, mais votre force probante ne peut pas être annulé uniquement en raison de ses démentis ou de ses accusations. Si les conclusions de l’agent d’exécution montrent que l’infraction est constituée et que les preuves contraires à la Loi ne sont communiquées par aucun des moyens autorisés par la loi (écrit ou témoignage), le juge ne peut assouplir l’accusé au bénéfice du doute parce que l’infraction ne serait pas suffisamment établie. (Crim., 25 avril 1977 : Appel No 77-90 125 : Bull. Crim. 1977, point 134, en rapport avec une contravention).
Par conséquent, le juge ne peut pas accepter la requête sans conclure que des éléments de preuve contraires aux déclarations du procès-verbal ont été rapportés par écrit ou par des témoins. Toutefois, la Loi ne doit pas simplement mentionner une violation des règles de confinement, mais devrait indiquer expressément les circonstances conduisant à la conclusion que ces règles n’auraient pas été respectées. En d’autres termes, l’agent d’exécution ne peut pas simplement découvrir que l’interdiction de voyager n’est pas respectée, mais doit préciser en détail les raisons qui l’ont amené à trouver une telle infraction, telles que « ne pas présenter le certificat d’exception », etc.
Lorsque les preuves contraires aux déclarations contenues dans les rapports d’infraction ne peuvent être rapportées que par écrit ou par des témoins, la demande d’audition d’un témoin du défendeur doit être accueillie malgré l’amitié entre eux (Crim. 4 février 2014, n°13-81.135).
À cet égard, la déclaration écrite d’un témoin ne constitue pas un témoignage au sens de l’article 537 du Code de procédure pénale. La preuve du serment ne peut être discutée que lors de l’audience (Crim, 24) mai 1984). En outre, il n’est pas non plus considéré comme écrit parce qu’il ne s’agit pas d’une preuve objective (telle qu’une facture, un certificat médical, etc.).
Quelles mesures peut-on prendre pour répondre à ma demande ou à ma plainte ?
Conformément aux articles 530 et 530-1 du Code de procédure pénale, le ministère public ne dispose que de deux possibilités d’une demande ou d’une plainte recevable :
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Dans la pratique et de manière quasi systématique, le Bureau du Procureur se limite à rejeter la demande ou la réclamation en violation totale des normes juridiques, considérant que les éléments de preuve dont il est saisi ne permettent pas une réponse favorable à la demande.
Il arrive souvent que le délinquant ne reçoive jamais de réponse, à l’exception de l’avis d’augmentation de la sanction.
Le ministère public vérifie la recevabilité de la plainte. Mais si vous avez le pouvoir d’évaluer le bien-fondé de la réclamation déclarant la classification sans autre action de contravention, ne peut exclure la contestation simplement parce qu’elle la considère infondée.
Par conséquent, lorsque les conditions de recevabilité sont remplies, la contestation doit être portée devant le tribunal de première instance , à moins que l’accusation ne décide de renoncer à l’accusation.
Par conséquent, vous devrez transmettre vous-même un incident de litige au tribunal en fournissant la preuve que votre litige a été envoyé et en possédant une copie. Le problème est que si l’agent de la Couronne affirme que l’avis initial n’était pas joint, il ne pourra pas fournir de preuve autrement. Prenez des copies de tout et préparez votre dossier devant une autre personne chargée de la publier, qui peut témoigner. À Antai, il y a une preuve d’expédition.
Pour mieux préparer votre défense, nous recommandons l’aide d’un avocat en préparation de l’audience. Ce dernier peut, dans le cas de la lite limine, augmenter la limina litis — c’est-à-dire avant même de se référer aux faits sur le fond — l’irrégularité du rapport qui a trouvé l’infraction et, par conséquent, sa nullité.
Comment puis-je écrire un défi ?
Les modèles de défi de la verbalisation liés aux mesures restrictives de déplacement adoptées pendant la santé d’urgence ont été élaborés sur la base d’une contestation à des cas spécifiques de verbalisation.
Selon le cas, ils peuvent être exploités lors d’un litige sur le site internet antai.fr ou inspirer des litiges en cas de poursuites : les moyens sont identiques.
Ils doivent être adaptés à la situation individuelle.
Attention, lorsqu’il est indiqué que, en cas de poursuites, de tels médias seront développés dans la limine litis, cela signifie qu’il doit être rédigé avant l’audience. judiciaire en se référant à l’article 111-5 du Code pénal, et en soumettre une copie au juge, une copie à l’intention du fonctionnaire du procureur et en avoir enfin une copie à laquelle le greffier se réfère, au début de l’audience avant que l’affaire ne soit examinée. Sinon, l’allégation d’illégalité d’une ordonnance ou d’un décret est considérée comme irrecevable.
Il est préférable de contacter un avocat si vous en avez l’occasion.
Modèles Challenge :
- Confinement — Exemption de 1 heure de marche dans un rayon d’un kilomètre ; liberté d’opinion (affiche utilisée par personne)
- Une personne a utilisé un certificat de voyage d’exemption pour sortir tout en démontrant son opinion au moyen d’une affiche.
- Contention — Personne unique exprimant des opinions par cartel — Crime de participation à des manifestations interdites sur les voies publiques sans ordonnance de protestation préfectorale
- Sans-abri
- Confinement — Attestation numérique — Suspicion de verbalisation pour des raisons racistes
- Déconfinement — Manifestation respectant les règles de distanciation sociale et avec masques
- Masque d’usure — maladie — décret sans indication — discrimination
Des modèles de défi pour les personnes qui ont utilisé la certification HL pour démontrer et ont été verbalisés
Pour une manifestation organisée entre le 29 octobre et le 28 novembre 2020 (en format Word)
Pour une démonstration qui s’est déroulée entre le 28 novembre et le 14 décembre (en format Word)